samedi 22 mai 2010

Installation Linux sur un COMPAQ HP Presario CQ71-403


En 2009, une amie souhaitait changer son ordinateur vieillissant par un portable neuf. Elle m'a donc demandé de la conseiller dans son choix pour un budget inférieur à 500€. Après recherches, je lui ai indiqué un Compaq CQ60-305SF qu'elle a aussitôt acheté et sur lequel j'ai installé LinuxMint 7.

Un an après, elle en est tellement satisfait qu'elle souhaite maintenant offrir un portable à sa maman avec le même système, aussi cette fois c'est un COMPAQ HP Presario CQ71-403 que je lui ai conseillé (pour info, je ne travaille pas chez Compaq, ce sont simplement des modèles mis en avant sur les sites de vente en ligne)

Les données Techniques :

  • Type de processeur : Processeur Intel® Celeron® 900 2,2 GHz, Cache de niveau 2, 1 Mo
  • Chipset : Intel® GL40
  • Mémoire : 2 Go (2 x 1024 Mo) de mémoire DDR2
  • Mémoire maximale : Prend en charge jusqu'à 8 Go de mémoire DDR2
  • Logements pour la mémoire : 2 logements mémoire accessibles par l'utilisateur
  • Lecteurs internes : Disque dur SATA 160 Go (5 400 tr/min)
  • Disques optiques : Lecteur optique SATA : Graveur DVD±RW LightScribe SuperMulti double couche
  • Taille de l'écran : Écran LED haute définition HP BrightView d'une diagonale de 43,9 cm (17,3 pouces)
  • Résolution de l'écran : 1600 x 900
  • Carte graphique : Intel® Graphics Media Accelerator 4500M avec jusqu'à 797 Mo de mémoire graphique totale disponible
  • Emplacements : Lecteur multimédia numérique 5-en-1 intégré pour les cartes mémoire Secure Digital, MultiMedia Card, Memory Stick, Memory Stick Pro et xD-Picture Card
  • Webcam : Webcam avec micro intégré ; VGA
  • Périphérique de pointage : Pavé tactile avec bouton d'activation/désactivation et pavé de défilement vertical dédié
  • Clavier : Clavier complet avec pavé numérique intégré
  • Interface réseau : Réseau LAN Ethernet 10/100BASE-T intégré
  • Technologies sans fil : 802.11 b/g/n

Installation de Linux Mint 9

Démarrage sur le LiveDVD de Linux Mint 9, tout fonctionne out of the box. Je peux même configurer le WiFi. Je décide donc d'installer.
Au moment de l'étape partitionnement, je choisis le mode manuel.
Il y a 3 partitions, une de 200Mo, une pour Seven et la dernière pour le recovery. Je décide de ne garder que la dernière dans le cas d'une revente plus tard et supprime sans hésiter les 2 premières
Je crée une partition sda1 pour le swap de 2048Mo et j'assigne le restant au point de montage "/"
Je choisis également un démarrage automatique sans login
Le reste de l'installation se déroule sans problème
Au redémarrage, tout est fonctionnel
- Le WiFi et son voyant associé sur le PC (Orange non connecté et Bleu quand c'est connecté)
- La Webcam avec le programme Cheese
- Les effets 3D avec Compiz
- Gestion de l'économie d'énergie (luminosité baisse si on ne fait rien)
- Mise en veille en rabattant l'écran, à la réouverture le retour du système est hyper rapide et tout fonctionnel

Je finalise en installant des logiciels complémentaires + les mises à jours.

Le redémarrage est hyper rapide (grâce à plymouth et le travail réalisé par les équipes Ubuntu)

Bref un bon PC bureeatique entièrement compatible Linux (en tout cas LinuxMint9) pour un prix inférieur à 400€

jeudi 13 mai 2010

Anacron pour les nuls


Anacron est un planificateur de tâches pour les système Unix/Linux

A quoi ça sert ?
Pour permettre l'exécution automatisée de tâches de maintenance, les serveurs unix utilisent le programme « crontab ». Ces tâches sont généralement planifiées à un horaire ou la charge système est faible (de préférence pendant la nuit) : suppression de fichiers inutilisés, archivage de journaux, indexation de fichiers, sauvegardes, etc.
L'inconvénient du programme « crontab » c'est que si le système est éteint à l'horaire défini, il n'y aura pas d'exécution de la tâche programmée.
Avec l'apparition et la démocratisation des distributions Linux pour le commun des mortels, il devient rare de laisser son PC allumé la nuit pour permettre à « crontab » de nous maintenir notre système... Pourtant, Linux nécessite l'exécution de tâches de maintenance.
Le programme « anacron » permet l'exécution de tâches planifiées sans nécessité de laisser la machine allumée 24h/24. Son créateur s'appelle Christian Schwarz.

Principes
Le programme « anacron » n'est pas du tout destiné à remplacer « crontab », il est complémentaire et il coexiste avec lui...
« anacron » utilise des indications de temps relatives (« une fois par jour / par semaine / par mois ») au lieu de références temporelles absolues (« le 14 janvier 2008 à 15h 30 »). De la sorte, même si vous « manquez » un moment ou une date particulière où l'exécution d'un « job » était prévue, celui-ci sera tout de même exécuté peu de temps après le prochain démarrage du système.

Fonctionnement
Le programme anacron est normalement installé de base sur les distributions actuelles. Pour le vérifier, en root, taper la commande suivante :
[root@localhost ~]# anacron -V
La réponse devrait être :
Anacron
Copyright (C) 1998  Itai Tzur
Copyright (C) 1999  Sean 'Shaleh' Perry
Copyright (C) 2004  Pascal Hakim

Mail comments, suggestions and bug reports to .

Sur un système fonctionnant en permanence, anacron peut être lancé par « crontab » à un horaire défini.
Sur un système ne tournant pas en permanence, « anacron » est lancé au démarrage car configuré en tant que service (On le retrouve donc dans /etc/init.d)
« anacron » recherche les « fichiers dateurs » (anglais timestamps) correspondant à ses différents jobs dans /var/spool/anacron
Si, d'après un des fichiers dateurs, un job est en attente, anacron » le lance
« anacron » met à jour le fichier dateur du job en question.
Une fois son travail terminé, anacron » s'arrête en attendant la prochaine sollicitation. Il n'y a pas de process anacron » consommant de la mémoire.

La configuration du programme est contrôlée par le fichier /etc/anacrontab.
Inspectez-le en tapant :
[root@localhost ~]# cat /etc/anacrontab
# /etc/anacrontab: configuration file for anacron

# See anacron(8) and anacrontab(5) for details.

SHELL=/bin/sh
PATH=/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin
MAILTO=root
# the maximal random delay added to the base delay of the jobs
RANDOM_DELAY=45
# the jobs will be started during the following hours only
START_HOURS_RANGE=6-22

#period in days delay in minutes job-identifier command
1 5 cron.daily nice -n 19 run-parts /etc/cron.daily
7 25 cron.weekly nice -n 19 run-parts /etc/cron.weekly
@monthly 45 cron.monthly nice -n 19 run-parts /etc/cron.monthly

La variable START_HOURS_RANGE permet de spécifier le créneau horaire ou anacron peut exécuter ses tâches programmées.
La variable RANDOM_DELAY permet de définir un report aléatoire en minutes du démarrage des tâches. La valeur 45 indique que le démarrage de la première tâche pourra se faire aléatoirement entre 0 et 45 minute après qu'anacron ait été démarré.
Chaque ligne du fichier de configuration correspond à une tâche selon le schéma suivant :
intervalle   délai   étiquette   commande
  • 1ère colonne, intervalle : exprimé en jours, indique l'intervalle de temps entre 2 exécution d'une tâche.
  • 2ème colonne, délai : exprimé en minutes, c'est le délai entre 2 tâches exécutées par anacron, pour éviter qu'elles ne s'exécutent en même temps.
  • 3ème colonne, étiquette : commentaire ajouté pour les logs de anacron
  • 4ème colonne, commande : tâche à exécuter
Pour chaque tâche, Anacron détermine si la tâche a été exécutée dans la période spécifiée dans le champ period du fichier de configuration. Si ce n'est pas le cas, Anacron exécute la commande.

Options de lancement
-f: Force l'exécution des tâches, en ignorant les fichiers dateurs.
-u: Met à jour à la date courante les fichiers dateurs des tâches, mais ne lance rien.
-s: Met en série l'exécution des tâches. Anacron ne lancera pas une nouvelle tâche avant que la précédente ne soit terminée.
-n: Lance les tâches tout de suite. Ignore les définitions de délai dans le fichier /etc/anacrontab Cette option implique -s.
-d: N'exécute pas en arrière-plan. Dans ce mode, Anacron enverra les messages d'information vers la sortie d'erreurs, ainsi qu'à syslog. La sortie des tâches est envoyée via un message comme d'habitude.
-q: Supprime les messages destinés à la sortie d'erreurs. Applicable seulement avec -d.
-t anacrontab: Utilise le fichier désigné anacrontab, à la place de celui par défaut.
-V: Affiche l'information de version, puis s'arrête.
-h: Affiche un court message d'utilisation, puis s'arrête.

Exemple : pour demander à anacron de lancer uniquement la commande echo "Bonjour" tous les 2 jours, cinq minutes après son démarrage, et seulement entre 12h et 20h, configurer le fichier /etc/anacrontab ainsi :

SHELL=/bin/sh
PATH=/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin
MAILTO=root
RANDOM_DELAY=0
START_HOURS_RANGE=12-20
2    5    Test    /bin/echo "Bonjour"

Lancer ensuite la commande suivante en root :
[root@localhost ~]# /usr/sbin/anacron -d

Bon à savoir :
  • Anacron n'est pas lancé si l'ordinateur que vous utilisez n'est pas sur secteur. Ainsi, il n'entraîne pas de consommation supplémentaire pour un portable.
  • Les logs anacron se trouvent dans /var/log/syslog
  • Anacron, comme crontab semblent devoir être remplacés par fcron, plus souple et remplissant les fonctions des deux logiciels

vendredi 7 mai 2010

Boot Mandriva Plymouth Space-Sunrise


Une contributrice allemande a réalisé cette superbe adaptation du thème space-sunrise pour Mandriva 2010

Il est téléchargeable ici : ftp://ftp.mandrivauser.de/rpm/GPL/2010.0/i586/release/plymouth-theme-space-sunrise-0.1-1mud2010.0.noarch.rpm

Une fois installé, faire ces commandes en root :

[root@localhost ~]# plymouth-set-default-theme space-sunrise
[root@localhost ~]# /usr/libexec/plymouth/plymouth-update-initrd

mardi 4 mai 2010

Montage automatique de systèmes de fichiers


J'ai récemment dé-localisé certaines données (photos, musique, films et backup) sur un NAS et activé le partage de fichiers localement par le protocole NFS

Le but est de pouvoir partager les fichiers entre mon PC fixe raccordé en Ethernet et 2 autres PC connectés par WiFI sur la freebox
Je souhaite que le partage soit accessible sur /media/serveur_maison/

Sur le fixe, il a donc suffit de configurer le fichier "fstab" grâce au menu "configurer un partage NFS" accessible dans le Centre de Contrôle Mandriva.
Au redémarrage, le partage est accessible sans problèmes.

Sur les PC connectés en WiFI, j'ai au départ effectué la même opération mais quand j'ai redémarré, les partages NFS n'étaient pas accessibles.
La raison est que le WiFi n'étant pas actif tout de suite, fstab ne parvient pas à monter le partage NFS et ne le fera pas par la suite quand la connexion WiFi sera montée.

Solution magique : Pour remédier au problème, utiliser autofs (à la place de fstab) qui permet de monter des systèmes de fichiers "à la demande"

autofs est un processus qui automatise le montage (et le démontage) de certains systèmes de fichiers. Si le système de fichiers n'est pas monté, et qu'un utilisateur essaye d'y accéder, il sera automatiquement (re)monté.

Ceci est très utile dans les configurations en réseau pour partager des systèmes de fichiers entre plusieurs machines, spécialement lors qu'elles ne sont pas systématiquement joignables au démarrage (WiFi, Pb Lan) ou tout simplement éteintes.

Configuration sur Mandriva (pour ce cas particulier, il faut utiliser la Konsole)
Nota : valable aussi pour les autres distributions mais il faut adapter les commandes (sudo, chemins, etc)
  • Ouvrir la Konsole (ou le terminal)
  • Se loguer en root et installer le logiciel autofs
          [root@localhost ~]# urpmi autofs
  • Configurer à l'aide d'un éditeur (j'utilise nano) le fichier auto.master (pour le package Mandriva il se trouve dans /etc/autofs/). Dans ce fichier, on indique que /media/serveur_maison est un point d'automontage géré par autofs, et que les dossiers distants seront spécifiés via le fichier script /etc/autofs/auto.nfs
          [root@localhost ~]# cat /etc/autofs/auto.master
           /media/serveur_maison /etc/autofs/auto.nfs --ghost,--timeout=30
           +auto.master
          [root@localhost ~]#
  • Créer enfin le fichier /etc/autofs/auto.nfs  qui correspond au mapping des répertoires partagés sur le serveur (le nom de ce fichier n'a pas d'importance, il doit juste correspondre au nom que vous renseignerez dans auto.master)
          [root@localhost ~]# cat /etc/autofs/auto.nfs
           photos_serveur  -fstype=nfs,rw,intr     nas-sjc:/c/media/photos
           backup_serveur  -fstype=nfs,rw,intr     nas-sjc:/c/backup
          [root@localhost ~]#  
  • Lancer enfin le service autofs et contrôler la présence des dossier dans /media/serveur_maison
          [root@localhost ~]# service autofs start

Liens intéressants :  
http://coredump.developpez.com/nfs/serveur/
http://manurevah.com/blah/fr/pages/autofs